Voici les trois lauréats dans la catégorie "professionnels" du concours d'idées pour l'implantation du Tribunal de Grande Instance de Paris sur le site Tolbiac-Freyssinet.
Le concours d'idée ne sera pas forcément suivi de maîtrise d'oeuvre mais cela a apporté des idées intéressantes aux futurs équipes qui plancheront sur le concours final.
Un grand nombre d'architecte, jeune ou expérimenté ont répondu à ce concours d'idée, ainsi que des étudiants en archi.
Le jury a retenu sur 200 candidatures professionnelle, trois projets lauréats et sept projets mentionnés. Dans la catégorie étudiant, sur 75 projets, il a retenu cinq projets lauréats et deux projets mentionnés.
Les images au dessus sont respectivement :
- Fernando Donis, associé à Katrin Betschinger ( Pays-Bas )
présentation ( cyberarchi.com ) :
Dans une écriture d’une grande radicalité et clarté, ce projet propose une composition urbaine unitaire à l’échelle métropolitaine qui joue en même temps des échelles locales. Un nouveau jardin public, élément principal et fondateur du projet, qui offre une grande respiration et des porosités au quartier, fait dialoguer et co-exister la halle et un bâtiment contemporain, réconciliant patrimoine et modernité. La halle est préservée et le tribunal mis en écrin. La simplicité de la répartition fonctionnelle et la pureté du parti contribuent à réinventer une nouvelle forme symbolique de l’image de la justice, intégrant le patrimoine comme lien entre histoire et société.
- 3 BOX Pacôme Bommier ( France )
L’intérêt de cette proposition réside dans l’idée de mise en connexion par la Halle Freyssinet, conservée en grande partie et dédiée à des activités publiques, de tous les éléments de la composition urbaine - logements, bureaux, activités, commerces, parc urbain et TGI – qu’il traite chacun en parfaite adéquation avec les objectifs du concours. Ainsi, ce projet offre une alternative d’écriture urbaine dense se développant en liaison directe et naturelle avec l’ancien XIIIe, une porosité potentielle du site complétée par de larges ouvertures visuelles, une subtile absorption du dénivelé topographique par le bâti et les espaces verts, une mise en scène du TGI dans un dialogue avec la BNF qui préserve à chacun son identité propre, et une large place faite au domaine public et aux activités citoyennes de partage et d’échange.
- Josep Fuses ( Espagne )
En développant une nouvelle séquence d’espaces publics largement ouverts sur dalle et au sol, le dialogue s’établit harmonieusement entre la BNF, le TGI, et les îlots du 13 ème. La halle Freyssinet, entièrement préservée, est révélée frontalement et longitudinalement. Les trames ouest sont rendues totalement disponibles à la vie publique et toute la volumétrie intérieure est ainsi libérée. La création d’une "quatrième nef" sur pilotis, d’écriture contemporaine, complète la halle Freyssinet tout en offrant une grande fluidité au sol et toutes les porosités visuelles nécessaires. Cette nef inscrit sa monumentalité par sa morphologie identitaire qui fait du TGI un nouveau repère parisien à dimension humaine. Ce projet propose une stratégie complète et exprime un grand respect de l’ambition de l’opération.
On retiendra au final que le concours a permis de ne pas respecter à la lettre le code de l'urbanisme parisien et que des idées de tours sont nombreuses.
C'est surement à méditer tous ça...!
A suivre donc !
Info et textes tirés de
:Cyberarchi.com
